L’imaginaire vu du ciel

Toute ressemblance avec la réalité virtuelle est purement volontaire.
Images factices d’espaces utopiques, où l’illusion du réel laisse place à une réalité inventée, composée d’éléments graphiques, de formes géométriques et de fragments d’images puisées dans la photographie pour construire un univers presque crédible.
Partir à la découverte de mondes artificiels, à travers des images rappelant des photographies vues du ciel pour donner à voir des espaces complexes sans échelle ni repère, où le spectateur est livré à sa propre curiosité.
Le choix de vues plongeantes procure un sentiment étrange qui nous déstabilise. La distance de confort entre l’œil et l’image est insaisissable. La lecture globale de l’image interroge. L’envie de s’approcher pour comprendre ce que l’on voit est irrésistible.
Plus on s’approche, plus les détails se font précis, plus on s’éloigne de représentations identifiables et plus l’apparente réalité se dérobe, dévoilant la mécanique de illusion.
L’observateur est acteur de sa propre vision de l’œuvre, selon son éloignement du tableau, selon son degré de curiosité.
L’œuvre n’est pas juste une image offerte à la lecture, c’est une image qui questionne sur la réalité de ce que l’on nous montre, sur l’attention que l’on porte à ce que l’on voit, sur l’importance que l’on accorde à ces détails apparemment insignifiants qui pourtant contribuent à la l’élaboration globale de l’œuvre, et plus largement, sur ce que l’on perçoit du monde…